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10 décembre 2012 1 10 /12 /décembre /2012 17:23

Réalisé par Steven Spielberg, 1981 - 1984 - 1989

Si le film d'aventure avait un nom, ils'appellerait sans contestation possible Indiana Jones. Depuis la sortie du premier opus il y a plus de 30 ans, Indiana Jones est devenu une trilogie culte qui a été souvent copié mais jamais égalé. Il faut dire qu'il est bien difficile de dépasser ou même d'égaler les films de Spielberg tant ils sont l'incarnation même de l'Aventure comme on veut bien se l'imaginer. Il va sans dire que je ne traite pas ici du 4e volet de 2008 pour des raisons que vous devinez.

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1981. Durée : 01h56

Les aventuriers de l'arche perdue lance la franchise Indiana Jones sous le feu des projecteurs. Dès les premières minutes de la pellicule le décor est planté : une forêt tropicale dense bourrée de serpents et autres araignées, des indigènes féroces et peu accueillants, des pièges en tout genre et bien évidemment un trésor convoité. Indiana Jones est né. Spielberg et Lucas donnent naissance à un personnage haut en couleur interprété par l'acteur en vogue du début des années 80 Harrisson Ford (qui tourne en parallèle à la même période son autre grand rôle, celui d'Han Solo). Ford va insuffler à son personnage de prime abord très sûr de lui, grossier et rustre une dimension comique qui le rend particulièrement irrésistible. Les répliques qui font mouches fusent et l'acteur américain s'en donne à coeur joie. Spielberg s'est bien évidemment entouré de son acolyte de toujours John Williams pour la bande son et cela va nous donner un générique parmi les plus célèbre du 7e art. Chaque personnage ou presque possède son propre thème musical reconnaissable (méthode calqué sur le modèle de Star Wars) et Williams sait comme à son habitude donner un souffle épique à la moindre scène à l'aide de son orchestre. Mention spéciale au superbe thème de l'arche, envoûtant.

Le premier Indiana Jones pose les bases de la trilogie mythique grâce à une réalisation dynamique, des scènes époustouflantes, un acteur principal génial en aventurier décomplexé et une musique au diapason de l'excellence du film. Le monument fondateur du mythe Indiana Jones

Note : 9 / 10

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1984. Durée : 01h58

Trois ans après le succès mondial des Aventuriers de l'arche perdue sa suite déboule dans les salles obscures : Indiana Jones et le temple maudit. La seconde guerre mondiale et ses méchants nazis ne sont plus à l'ordre du jour. Ce deuxième film nous plonge avant la guerre au coeur de l'Inde et de ses légendes obscures et dangereuses. La formule ne change pas, Indiana Jones est toujours là où il ne faut pas être et cumule les pépins. Il est cette fois-ci accompagné d'une blonde assez insupportable à la longue et très caricaturale mais également de demi-lune, petit garçon asiatique clairement copié sur le jeune Chang de Tintin (référence ouvertement assumée par Spielberg). Cet épisode 2, à l'instar de Star Wars, est le plus sombre de la saga. Il possède également une ambiance très particulière parfois légèrement dérangeante mais terriblement addictive. Comme tout bon Indiana Jones qui se respecte les scènes bluffantes se succèdent sans temps-mort (on pense surtout à l'épique course-poursuite des wagonnets dans la mine) et l'humour est omniprésent comme lors du fameux festin dans le palais. Plus adulte donc, cet épisode nous dévoile de nouveaux aspects de la personnalité de Jones et étend sa palette d'acteur en nous proposant la version sombre de l'aventurier. Certaines scènes comme l'arrachage de coeur ou la mort du garde sous le rouleau compresseur sont clairement à déconseiller aux plus jeunes enfants mais permet de donner plus d'intensité dramatique au film. Enfin un petit mot à la bande son de Williams toujours aussi impeccable qui restitue bien l'ambiance indienne de l'oeuvre et l'angoisse des scènes dans le temple. Différent du premier, Indiane Jones et le temple maudit est tout aussi réussi.

Note : 9 / 10

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Réalisé en 1986. Durée : 02h07

Le troisième épisode d'une saga est rarement le meilleur. Il y a quelques exceptions (Le retour du Jedi) mais beaucoup de cas le prouve. On pense à Jurassic Park, les dents de la mer ou Batman (ceux des années 90). C'est tout le contraire pour Indiana Jones qui accouche avec son troisième volet du meilleur tout simplement. Plus long, plus intense, plus beau, plus jouissif, Indiana Jones et la dernière croisade prend le meilleur des deux premiers films et évince les minces aspects décevants. Plus de fille hystérique qui hurle tout le temps, la femme fatale du film s'avère être du mauvais côté. Les nazis sont de retour pour notre plus grand bonheur et partent cette fois-ci à la conquête du Graal au sens propre. Indiana Jones voyage plus que jamais baroudant de Venise au Moyen-Orient en passant par l'Autriche et l'Utah. On y apprend la jeunesse d'Indiana et les origines de sa quête effrénée de trésors. Mais la grosse, l'énorme plus-value de ce film par rapport aux deux autres se nomme Sean Connery. Interprétant la père d'Harrisson Ford, il inonde le film de sa classe, de son charisme et de son humour. Sa relation tumultueuse avec son fils est d'abord froide puis comique et enfin très touchante. L'alchimie entre ses deux légendes du cinéma prend immédiatement et reste comme l'une des plus belle composition père-fils du cinéma moderne. Ce film tutoie des sommets de perfection pour un film d'aventure jusqu'à son époustouflante scène finale d'anthologie ("le pénitent doit le passer"...). Certaines répliques du film sont désormais gravées dans la légende du 7e art ("sa place est dans un musée !" pour n'en citer qu'une) de même que la bande son qui atteint une perfection rarement égalée. Indiana Jones et la dernière croisade reste le meilleur des trois films et sûrement le meilleur film de Spielberg avec E.T. Un chef d'oeuvre intemporel !

Note : 9,5 / 10

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