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23 janvier 2012 1 23 /01 /janvier /2012 10:43

5e élément

Réalisé par Luc Besson, 1997

Durée : 2h06

 

La science-fiction est un genre bien particulier qui est quasiment inexistant dans le paysage cinématographique français. Ce genre demande en effet, au delà d'une grande imagination, un budget conséquent alloué aux paysages, aux effets spéciaux et aux costumes pour que l'ensemble soit crédible. En 1997 Luc Besson l'a bien compris et traverse donc l'Atlantique pour réaliser son film de SF : le cinquième élément.

Pour réaliser une grosse production hollywoodienne digne de ce nom, M. Besson s'entourage d'un casting qui n'a rien à envier aux autres réalisateurs américains du moment. En tête d'affiche s'impose le viril Bruce Willis, tout juste auréolé du succès planétaire de la trilogie Die Hard et de Pulp Fiction. Suit ensuite un casting très éclectique avec la mannequin Milla Jovovich qui décroche son premier grand rôle, le toujours méconnaissable Gary Oldman, l'impeccable Ian Holm et l'excentrique Chris Tucker. On peut également noter des petites apparitions comme celles de Luke Perry (!) mais aussi Mathieu Kassovitz, Maïwenn ou Mia Frye histoire de rappeler que c'est aussi un film français. Pléthore de star ne signifie pas forcément bon film, mais force est de constater que Luc Besson tire ici le meilleur de chacun. Bruce Willis fait du Bruce Willis, tout en muscle, en testostérone et en humour qui fait mouche ("négatif, je suis une mite en pull-over"), Gary Oldman fait du Gary Oldman tout en retenue et en maquillage comme à son habitude et Chris Tucker est juste hilarant en Ruby Rhod, un animateur radio très efféminé et virevoltant. Enfin, Milla Jovovich est parfaite dans l'incarnation de cette "chose parfaite" très physique mais remplie de sensibilité.

5e-element-2.jpg

Malgré cette débauche de stars, le film ne se repose pas dessus. Il propose un environnement futuriste parmi les plus réussis du cinéma de SF. Chaque détail est amusant et même crédible (mention spéciale au livreur chinois volant et au Mac Do) et surtout les effets spéciaux ne sont absolument pas ringards, bien au contraire. Les voitures volantes, la ville du futur, le morphing de visage, tout est aujourd'hui visuellement très crédible, 14 ans après. Il faut néanmoins relativiser cette qualité par le fait que Luc Besson n'a presque rien inventé et se contente de reprendre des idées déjà mises sur pellicule (on pense notamment à Blade Runner). Le scénario, bien qu'efficace, ne révèle guère de surprise. Mais ces petits défauts ne pèsent pas bien lourds face à la vivacité du film, à sa mise en scène rythmé et sans temps morts et à son humour omniprésent. Toute la scène de l'opéra est fabuleuse et condense les qualités de ce long-métrage : à la fois touchant, sur-vitaminé drôle et beau. Pour ne rien gâcher, la musique d'Eric Serra se fond à merveille dans l'ensemble. Enfin, il faut quasiment considérer ce film comme une parodie de science-fiction. On sent que Luc Besson essaye de donner une certaine crédibilité à son univers de science-fiction tout en se moquant du sérieux de celui-ci. Pour preuve, le film se perd parfois dans une mise en scène diablement bordélique mais le réalisateur s'en amuse et joue même là dessus pour donner son côté déjanté au film.

Le cinquième élément est sans conteste le meilleur film français de science fiction (ce n'est pas compliqué OK mais quand même) et  sûrement le meilleur film de Luc Besson. Ce film n'est pas parfait mais possède une ambiance irrésistible qui fait que 14 ans après on prend toujours le même plaisir à le visionner. Les petits défauts liés au manque d'originalité du scénario sont  gommés par le casting impeccable et la réalisation. Que de répliques cultes dans ce film (Aziz lumière !, Big badaboum, Leeloo Dallas Multipass) qui tourne au véritable bordel dans sa deuxième partie, mais un bordel terriblement jouissif !

Les + :

  • L'ambiance
  • Les acteurs
  • L'humour omniprésent
  • Un beau foutoir mais toujours contrôlé

Les - :

  • Le scénario un peu faible

Note : 9 / 10

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1 décembre 2011 4 01 /12 /décembre /2011 14:50

sleepy

Réalisé par Tim Burton, 1999

Durée : 01h45

 

En 1999, Tim Burton est au sommet de son art. Pas encore le réalisateur ultra-populaire qu'il est aujourd'hui, Burton nous régale depuis une décennie de purs chef d'oeuvre dans des styles très variés. Il nous émerveille entre autres avec Batman & Batman le défi (89 & 92), Edward aux mains d'argent (91), l'étrange Noël de M. Jack (94) ou encore Mars Attacks (97). Son style gothique faisant aujourd'hui office de référence du genre fait des ravages dans Batman, Edward aux mains d'argent et L'étrange Noël de M. Jack. Mais c'est en 1999 que Burton va connaitre l'apogée de cette marque de fabrique avec la sortie de Sleepy Hollow : la légende du cavalier sans tête.

Comme son sous-titre l'indique, ce film retrace la fameuse légende du cavalier sans tête qui sévissait dans la campagne au nord de Londres. Ce cavalier avait pour fâcheuse habitude de débouler une fois la nuit tombée pour trancher des têtes... Afin de résoudre ce mystère Ichabod Crane, enquêteur campé par le fabuleux Johnny  Depp est envoyé dans cette bourgade lugubre. La première chose qui marque dans ce film est le soin apporté aux décors et à l'ambiance. Jamais la "touche" Burton n'aura été aussi forte que dans Sleepy Hollow : la teinte chaude et pâle de la caméra, le brouillard quasiment constamment présent, les personnages plus froids et glauques les uns que les autres (à l'exception de Christina Ricci), la musique lacinante de Danny Elfman ou encore l'aspect "conte gothique" propre à ce réalisateur. Car la force des films de Burton à l'époque est de faire en sorte que chaque long-métrage soit raconté sous la forme d'un conte poétique mais macabre. Tous les moindres aspects sont travaillés à l'extrême, comme les costumes irréprochables et la travail de la photographie glaçant. Enfin, la partition de Danny Elfman ne possède certes aucun thème principal comme pour Batman par exemple, mais elle reflète avec perfection la tension qui va crescendo tout au long de l'histoire. Sleepy Hollow est donc sur la forme un film quasi-parfait.

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Véritable hommage des films fantastique de la Hammer (années 50 & 60), Sleepy Hollow s'appuie sur un casting trois étoiles mené par l'acteur fétiche de M. Burton Johnny Depp. Déjà révélé sur grand écran par son père spirituel grâce à sa merveilleuse interprétation dans Edward aux mains d'argent, Depp campe ici un "détective" pragmatique et persuadé que cette légende est une foutaise. Il est comme souvent excellent dans un rôle taillé pour lui avec une touche de maladresse et de naïveté qui le rend à la fois très attachant et très drôle à son insu. Il est entouré par la radieuse Christina Ricci (qui semble être née pour jouer dans des films gothiques) et surtout par l'interprétation certes très brève mais très marquante de Christopher Walken. En quelques plans terrifiants il parvient avec l'aide du maquilleur à marquer le spectateur et à donner un léger côté violent et malsain à l'histoire. A ce trio s'ajoute des seconds rôles prestigieux comme Michael "Dumbledore"Gambon, Christopher Lee ou Casper Van Dien, rescapé de Starship Troopers.  Tout ce beau monde suit la trame d'un scénario brillant qui allie avec génie le fantastique, l'enquête policière, l'horreur et la comédie. Jusqu'à la dernière minute le spectateur est sous pression et ne devine pas le fin mot de l'histoire. Ajoutez à cela des effets spéciaux distillés avec parcimonie mais très réussis et vous obtiendrez une pure merveille cinématographique.

Sleepy Hollow représente avec Edward aux mains d'argent et l'étrange Noël de M. Jack la quintessence du style Burton. Un style qu'il peine à retrouver depuis, mêlant avec génie une ambiance gothique et poétique, emportant le spectateur dans ce véritable chef d'oeuvre fantastique. On voudrait ne jamais quitter le bois du Ponant...

Les + :

  • L'ambiance inimitable
  • Le soin apporté aux décors, costumes etc...
  • Le scénario
  • Les acteurs, Johnny Depp en tête
  • L'humour noir

Les  - :

  • ... peut être de ne pas assez voir le fabuleux Christopher Walken

Note : 9 / 10

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19 octobre 2011 3 19 /10 /octobre /2011 17:00

bonbrutetruand.jpg

Réalisé par Sergio Leone, 1964, 1965 & 1966

Durée : 01h35, 02h10 & 02h51

 

Le western spaghetti est à l'origine nommé comme cela dans les années 60 par les critiques qui voyaient en ce sous-genre une déclinaison bâclée et outrancière du mythique western yankee porté par l'inusable John Wayne des années 30 aux années 70. En effet, tandis que le western classique véhicule une certaine propagande américaine par rapport à la conquête de l'ouest et place l'ordre et la loi au centre des priorités, le western spaghetti se fiche bien de ces codes. Les maîtres mots des westerns italiens sont la violence, l'anarchie, la loi du plus fort et l'appât du gain. Dans les années 60 c'est bien évidemment Sergio Leone qui va porter ce genre au firmament avec tout d'abord la trilogie du Dollar entre 1964 et 1966 et le cultissime Il était une fois dans l'ouest en 1968. Nous allons ici parler des trois volets de cette fameuse trilogie du Dollar : Pour une poignée de Dollars, Et Pour quelques Dollars de plus et plus en profondeur Le bon la brute et le truand.

poigneedollars

Pour une poignée de Dollars pose les bases du western spaghetti à l'écran. Remake d'un film japonais de Kurosawa, ce premier galop d'essai du genre va révéler au monde entier l'un des acteurs majeurs d'Hollywood devenus l'un des réalisateurs les plus prisés au monde : Clint Eastwood. Il campe ici à merveille le rôle du chasseur de prime à la gâchette facile mais toujours très gentleman. Ce film va révéler également un futur monstre sacré : Ennio Morricone. Le compositeur italien envoûte pour la première fois les oreilles des spectateurs avec ses thèmes épiques et très justes. Enfin, comment ne pas nommer l'émergence du "papa" du genre, Sergio Leone. Dans ce film plutôt court (1h35 seulement) on assiste à la mise en place du style Leone : un décor typique de far-west (les vieilles bâtisses en bois, la poussière, le désert), des acteurs plus barbus, bourrus et sales les uns que les autres, une intrigue basée sur l'argent et des duels au pistolet lancinants et magnifiés par la sublime musique de Morricone. Même si on voit clairement à l'écran que Leone s'essaye au genre (les combats à mains nues font très cheap, l'intrigue est parfois abracadabrantesque) la magie opère tout de même. L'histoire se déroule sur un rythme lent, très lent jusqu'au fameux et désormais classique duel final où Clint ("l'homme sans nom") éclabousse la pellicule de sa classe. Premier essai transformé.

Note : 7 / 10

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Le second opus de la trilogie, Et pour quelques dollars de plus, reprend le rôle de Clint Eastwood ainsi que celui de Gian Maria Volonte dans le rôle du bad guy. A ce croustillant duo s'ajoute une légende du western : Lee Van Cleef. Le processus est le même mais il commence à être encore mieux rodé. La musique de Morricone s'affine et prend encore plus d'importance, Clint Eastwood est de plus en plus convaincant et irrésistible  dans son costume de justicier blond et Lee Van Cleef se fond à merveille dans l'ambiance voulue par Sergio Leone. Les paysages sont plus ouverts que lors du précédent film et ils le seront encore plus dans le troisième ; il s'agit là d'une spécificité des westerns spaghettis, où se côtoient également de nombreux plans en contre-plongée et des (très) gros plans répétés notamment durant les duels. Le sommet du film se retrouve comme toujours dans la scène finale où on peut déceler les prémices du duel à trois dans le bon la brute et le truand. Encore meilleur que le premier opus.

Note : 8 / 10

Parlons maintenant du troisième film de la saga, le plus long, le plus connu, le plus grandiloquent et le plus culte : le bon la brute et le truand. Tous les aspects du western spaghetti sont exacerbés. La musique est plus présente, les répliques croustillantes de Clint fusent, les trois "héros" ont de vraies gueules de cow boys bien marqués par la dureté du far west et l'Amérique est tournée en dérision comme jamais. Effectivement le film se déroule avec la guerre de Sécession en trame de fond. Les querelles entre nordistes et sudistes sont tournées au ridicule et le rôle du capitaine nordiste complètement ivre en est la parfaite illustration.

bonbrutetruand2.jpgFilm considéré par Quentin Tarantino comme "le mieux dirigé de tous les temps", il oppose trois personnages atypiques. Tout d'abord la brute, campée par le légendaire Lee Van Cleef. Son rôle de mercenaire violent et sans pitié lui sied à merveille et son regard froid en fait de lui un méchant idéal, repris par ailleurs par Morris et Goscinny dans un album de Lucky Luke. Eli Wallach est sûrement le personnage le plus complexe et le plus intéressant dans son rôle du truand. Tantôt vicelard et fourbe, tantôt sensible et attachant, Eli Wallach apporte à son rôle une certaine touche d'humour, comme dans l'excellente scène du magasin de pistolet. Enfin Clint Eastwood reprend son rôle habituel de justicier au grand coeur mais uniquement motivé par l'argent. Par rapport aux deux précédents films son jeu est étoffé de plus de répliques désormais cultes. Citons quelques unes d'entre elles : "Blondin, c'est une farce ? C'est pas une farce, c'est une corde" ou encore "Tu vois, le monde se divise en deux catégories, ceux qui ont un pistolet chargé et ceux qui creusent. Toi, tu creuses". Le rôle de toute une vie, la classe incarnée.

Comment ne pas (re)parler de la musique d'Ennio Morricone qui atteint des sommets. Le thème principal légendaire du long métrage bien sûr mais aussi la douceur des mélodies durant la scène du camp de prisonniers et pour finir les deux morceaux magnifiques du duel à trois. Une BO parmi les meilleures jamais enregistrées. Enfin, revenons sur la maestria de Leone qui utilise encore plus les plans larges pour montrer l'étendue et l'inhospitalité du far west (le film a été tourné en Espagne). Il use beaucoup d'élargissement de cadrage (dont le plus fameux qui laisse apparaitre le noeud de la corde à la fin). Cette mise en scène virtuose capte parfaitement l'instabilité des rapports entre les personnages : le spectateur se demande tout le temps qui est avec qui, qui va trahir qui et quelle péripétie va subitement tout chambouler. Une scène condense ce sentiment : quand Tuco croit avoir trouvé l'or, le cadrage s'agrandit et laisse apparaitre Blondin qui reprend la situation en main. Dans la seconde suivante, Sentenza apparait à son tour et chamboule la hiérarchie en reprenant le dessus. Finalement Blondin trompe tout son monde en faisant comprendre qu'il a berné les deux. Une scène révélatrice du génie de la réalisation.

Petit bémol concernant la version longue du film avec des scènes rajoutées. En plus d'être inutiles, elles sont doublées par d'autres acteurs (!) et plombent le rythme déjà lent du film. Il faut enfin préciser qu'il est préférable (une fois n'est pas coutume) de regarder ce film en VF. En effet l'audio n'était pas tourné en synchronisation avec le film ce qui obligeait les acteurs à doubler leur propre voix par la suite. La grande diversité des acteurs (américains, italiens et espagnols) fait que les doublages anglais sont mauvais et qu'il vaut mieux privilégier le très bon doublage français.

Pour conclure, Le bon la brute et le truand est un film remarquable sur tous les points, le point d'orgue d'une trilogie du Dollar culte et il est rentré avec Il était une fois dans l'Ouest peu de temps après au Panthéon du cinéma mondial. Profitant d'une mise en scène virtuose, d'acteurs remarquables et d'une musique inoubliable, c'est tout simplement l'un des meilleurs films de tous les temps.

Note : 10 / 10

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5 août 2011 5 05 /08 /août /2011 11:31

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Réalisé par Matthew Vaughn, 2010

Durée : 01h57

 

Depuis le X-men de Bryan Singer en 2000 et le Spider-man de Sam Raimi en 2002, les films de super-héros en tout genre ont littéralement pullulés dans les salles obscures tels des Mogwaïs arrosés. Alors Kick-ass nouvelle franchise avec un super-héros en collants ? Que nenni.

 

Le film de Matthew Vaughn est assez déroutant de prime abord. Alors que la bande-annonce nous vendait presque un teenage-movie parodique, il n'en est rien dans les faits. Histoire classique mais efficace d'un adolescent lambda voulant devenir un super-héros mais sans aucun pouvoirs, le début du film est assez léger et comique. Tout bascule lorsque le héros (très bien interprété par Aaron Johnson) se heurte à la violence bien réelle de la rue en se prenant un coup de couteau puis une voiture. Ceci a pour conséquence de le rendre totalement hermétique à la douleur. Le film  adopte alors un ton nettement plus grave et le héros boutonneux va se mettre à dos tous les truands les plus sanguinaires de la ville. Dans ses galères, il va faire la rencontre d'Hit Girl et de Big Daddy, interprétés avec brio par Chloé Moretz (époustouflante en super-héroine sexy du haut de ses 12 ans) et Nicolas Cage, qui tient là son meilleur rôle depuis Lord of War et l'un des meilleurs seconds rôles de sa carrière. La relation père-fille est juste géniale d'originalité et de sensibilité. Les autres personnages sont interprétés de manière croustillante ("Red Mist" le gosse de riche sadique et froussard et son père D'amico  le bon vieux méchant à l'ancienne).

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Kick-ass mélange subtilement la romance adolescente (notamment dans sa première partie) et le pur film de super-héros sur-vitaminé mixé avec une violence jouissive rarement vu dans un "film de super-héros" classique. Ici le sang gicle, les coups font vraiment mal et les combats ne sont pas réalisés par des chorégraphes pro qui ressemblent plus à des yamakasis qu'à des humains. A l'époque des super-héros bodybuildés et sérieux, Kick-ass fait figure d'OVNI.

Il faut ajouter à cela des jeux de mots bien placés, de nombreuses références et clins d'oeil (Spider-man et Batman notamment) et des morceaux de bravoure en cascade. Plusieurs scènes d'anthologie viennent également ponctuer le film. On pense à la razzia de Big Daddy dans l'entrepôt, à la fabuleuse scène de fusillade dans le noir ou à l'extraordinaire rush de Hit Girl contre une dizaine d'hommes armés.

Vous l'aurez compris, ce film regorge de passages fabuleux et savoureux. Pour ne pas gâcher le tout la BO (une quarantaine de titres !) colle parfaitement à l'ambiance très spéciale du film, avec des morceaux éclectiques de The Prodigies, Elvis ou encore le maitre Ennio Morricone. John Murphy nous fait en plus le plaisir de remixer trois de ses propres thèmes entendus dans 28 jours plus tard et Sunshine.

 

Chaque personnages, chaque répliques et chaque scènes de Kick-ass se déguste avec délectation. Sans aucun temps mort, Kick-ass est un chef d'oeuvre de Comics au cinéma, à la fois irrévérencieux, drôle, original, violent, délirant et par-dessus tout complètement jouissif. Pas de pouvoirs ? Pas de problème !

 

Les + :

  • Big Daddy et Hit Girl !
  • La scène dans le noir en mode FPS puis "kryptonite" : incroyable
  • Un compromis idéal à la mode actuelle des super-héros

Les - :

  • Rien à par peut être la romance trop...romancée par rapport ton du film

 

Note : 9 / 10

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